Le climat est désormais au cœur des stratégies d’entreprise. Les décideurs économiques ne peuvent plus ignorer l’urgence climatique ni les attentes croissantes de leurs clients, investisseurs, partenaires et salariés. L’Union européenne et la France, à travers la mise en place de nouvelles réglementations comme la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) ou la taxonomie verte, imposent aux entreprises une transparence accrue sur leur impact environnemental et sur leurs trajectoires de réduction d’émissions. Les institutions financières, elles-mêmes contraintes par le règlement SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation), exercent une pression indirecte mais significative sur les entreprises qu’elles financent.
Dans ce contexte, les crédits carbone apparaissent comme un outil stratégique. Ils ne remplacent pas l’effort de réduction des émissions, qui reste prioritaire, mais ils offrent un moyen complémentaire et crédible de contribuer à la neutralité carbone. Plus encore, la réforme du Label Bas Carbone en septembre 2025 change profondément le paysage. Elle introduit une traçabilité renforcée, clarifie les rôles des parties prenantes et rend possible la cessibilité des crédits, créant un nouvel environnement où les entreprises peuvent envisager des investissements plus souples et mieux adaptés à leur stratégie de transition.
Les clients, de leur côté, attendent des preuves concrètes d’engagement. La finance durable ne se limite plus à des promesses ou à des chartes, elle doit se traduire par des actions mesurables. Dans cette dynamique, les crédits carbone agricoles certifiés représentent une solution particulièrement attractive, à la fois pour renforcer le bilan carbone des entreprises, créer de la valeur pour les clients et répondre aux appels d’offres exigeant des critères environnementaux.
Le marché du carbone est en pleine transformation. Pendant longtemps, les crédits carbone volontaires ont été critiqués pour leur manque de transparence, leur hétérogénéité et parfois même pour leur faible intégrité. Or, les évolutions réglementaires et méthodologiques récentes changent cette perception et ouvrent de nouvelles perspectives.
La trajectoire Quinet II, référence en France, fixe une valeur tutélaire du carbone qui servira de base pour les politiques publiques et les stratégies d’investissement privées. Elle prévoit une progression constante : environ 256 €/tCO₂ en 2025, 300 €/tCO₂ en 2030, et plus de 500 €/tCO₂ en 2050. Cette hausse programmée traduit une conviction forte : le carbone doit être progressivement internalisé dans les décisions économiques.
Pour les entreprises, cela signifie que les crédits carbone achetés aujourd’hui représentent non seulement une action immédiate pour compenser leurs émissions résiduelles, mais aussi un investissement stratégique. Se positionner tôt permet d’obtenir des volumes à un prix relativement bas, tout en sécurisant un accès à des projets locaux dont la demande ne cessera de croître.
Les stratégies climat des entreprises reposaient jusqu’ici principalement sur la réduction des émissions directes (scope 1 et 2) et, plus récemment, indirectes (scope 3). Mais il devient évident que la neutralité carbone ne pourra être atteinte sans un engagement massif dans des projets de séquestration et de contribution locale.
Le Label Bas Carbone, en certifiant des projets agricoles et forestiers en France, offre aux entreprises une opportunité de participer à cette dynamique. Ces projets ne se limitent pas à stocker du carbone : ils améliorent la fertilité des sols, renforcent la biodiversité, soutiennent la résilience des exploitations agricoles et dynamisent les territoires ruraux. Pour une entreprise, contribuer à de tels projets, c’est aussi valoriser un engagement visible et tangible auprès de ses parties prenantes.
La réforme de septembre 2025 du Label Bas Carbone introduit deux innovations majeures. La première est la mise en place d’un registre national, géré par la DGEC, qui assure la traçabilité des crédits depuis leur création jusqu’à leur retrait définitif. Chaque crédit devient unique, identifiable et suivi dans le temps. Cette transparence renforce considérablement la crédibilité du marché.
La seconde innovation est la cessibilité des crédits carbone. Concrètement, une entreprise qui achète des crédits peut les céder à un tiers avant leur retrait définitif. Cette nouveauté transforme le crédit carbone en un actif plus souple, que l’on peut conserver, utiliser ou transférer en fonction de l’évolution de sa stratégie.
L’un des freins historiques à l’investissement dans les crédits carbone était leur rigidité. Une fois achetés, ils étaient considérés comme consommés dès lors qu’ils étaient comptabilisés en compensation, sans possibilité de retour en arrière. La cessibilité change la donne.
Pour une direction financière, la possibilité de céder des crédits non utilisés ou non encore retirés apporte une flexibilité précieuse. Cela facilite la décision d’investissement, car l’entreprise n’est plus enfermée dans un choix définitif. Elle peut s’engager sur plusieurs années, sécuriser des volumes de crédits carbone à un prix avantageux, tout en gardant la possibilité de les revendre si ses besoins évoluent.
Sur le plan comptable, cette cessibilité ouvre la voie à un traitement plus nuancé. Les crédits carbone peuvent être considérés comme des stocks si l’intention est de les céder, ou comme charges lorsqu’ils sont utilisés pour compenser des émissions. Cette distinction offre à la direction financière une capacité d’arbitrage et d’optimisation de sa stratégie climatique en lien avec ses impératifs économiques.
En pratique, la cessibilité transforme les crédits carbone en un véritable outil de gestion de risques et d’opportunités. Elle rapproche leur usage de celui d’un actif financier, même si les normes comptables actuelles ne permettent pas encore de les inscrire comme immobilisations incorporelles.
L’intégration des crédits carbone agricoles dans vos activités ne doit pas être perçue uniquement comme une dépense supplémentaire. C’est avant tout une manière d’enrichir vos offres et de renforcer votre compétitivité.
Les clients recherchent des solutions simples pour réduire leur empreinte carbone. En intégrant directement des crédits carbone dans vos produits ou services, vous transformez une contrainte en valeur ajoutée. Une entreprise de transport peut, par exemple, proposer à ses clients des services “décarbonés” grâce à l’achat de crédits carbone agricoles. Un industriel peut associer un volume de crédits à ses produits pour les rendre plus attractifs dans les appels d’offres.
Cette intégration permet également de différencier votre entreprise sur un marché de plus en plus concurrentiel. Alors que la plupart des acteurs se contentent d’annoncer des objectifs de réduction, vous démontrez un engagement concret, mesurable et traçable.
L’achat de crédits carbone agricoles certifiés améliore directement votre bilan carbone en compensant vos émissions résiduelles. Cette amélioration se traduit dans vos rapports RSE et dans vos indicateurs extra-financiers, éléments scrutés de près par vos investisseurs et vos clients.
L’accès est par ailleurs simplifié lorsque vous travaillez avec un partenaire financier ou technique qui vous accompagne dans la sélection, l’achat et le suivi des crédits. Vous gagnez ainsi en efficacité et en transparence.
Enfin, l’intégration des crédits carbone renforce l’engagement de vos clients. Ceux-ci voient que leur fournisseur ou partenaire prend des mesures concrètes pour limiter son impact, ce qui accroît leur confiance et leur fidélité.
Au-delà de l’impact immédiat sur votre bilan carbone, l’intégration des crédits carbone agricoles crée de la valeur sur plusieurs dimensions.
Les crédits carbone permettent de compenser les émissions résiduelles difficiles à réduire à court terme. Ils complètent vos efforts de réduction et vous rapprochent de vos objectifs de neutralité carbone. Cette démarche proactive est un signal fort envoyé à vos parties prenantes.
Les salariés sont de plus en plus attentifs à l’engagement climatique de leur entreprise. En investissant dans des projets locaux et visibles, vous donnez du sens à leur travail et renforcez leur fierté d’appartenance. Cela contribue à l’attractivité et à la rétention des talents.
Vos clients, qu’ils soient entreprises ou particuliers, recherchent des partenaires responsables. En intégrant les crédits carbone dans vos offres, vous améliorez votre compétitivité et vous différenciez par une valeur ajoutée concrète.
De plus en plus d’appels d’offres publics et privés intègrent des critères RSE et climat. Pouvoir présenter un bilan carbone amélioré et démontrer un engagement dans des projets agricoles locaux peut faire la différence pour remporter un marché.
Les acteurs financiers intègrent désormais les critères environnementaux dans l’octroi de crédits et la fixation des conditions de financement. En démontrant une stratégie climat crédible, appuyée par des crédits carbone certifiés, vous améliorez vos chances d’obtenir des conditions favorables et d’accéder à de nouveaux financements.
Dans ce paysage en pleine évolution, le choix du partenaire est déterminant. SysFarm s’est spécialisé dans le développement de projets agricoles certifiés Label Bas Carbone. L’entreprise travaille main dans la main avec des agriculteurs pour mettre en place des pratiques régénératives qui stockent du carbone, améliorent les sols et renforcent la biodiversité.
Les crédits générés sont locaux, traçables et crédibles. Ils répondent aux exigences des entreprises soucieuses de transparence et de cohérence. SysFarm ne se limite pas à la fourniture de crédits : l’entreprise accompagne également ses clients dans l’intégration stratégique de ces actifs dans leurs offres et leur communication extra-financière.
Grâce à son expertise technique et sa compréhension des enjeux financiers, SysFarm constitue un partenaire de confiance pour toute entreprise souhaitant se positionner durablement sur le marché du carbone.
La transition climatique impose aux entreprises d’agir vite et fort. La réglementation s’accélère, les attentes des clients se renforcent et le prix du carbone suit une trajectoire ascendante. Dans ce contexte, attendre pour s’engager dans les crédits carbone serait une erreur stratégique.
Les crédits carbone agricoles certifiés offrent une solution crédible, locale et à fort impact. Ils améliorent votre bilan carbone, renforcent la confiance de vos clients, créent de la valeur pour vos salariés et ouvrent de nouvelles opportunités dans vos financements et vos appels d’offres.
Avec SysFarm, vous disposez d’un partenaire fiable, capable de vous fournir des projets certifiés et de vous accompagner dans leur intégration.
Intégrer les crédits carbone agricoles dans vos offres, c’est investir dans la compétitivité de demain.
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