Le Label Bas-Carbone : un outil concret pour accélérer la transition écologique agricole

5 minutes de lecture
Publié par
Etienne Duclos
le
25/8/2025

Le Label Bas-Carbone : un outil concret pour accélérer la transition écologique agricole

Le changement climatique n’est plus une menace lointaine : c’est une réalité qui touche déjà nos territoires. Pour y répondre, la France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Mais pour y parvenir, il faut passer à l’action et le Label Bas-Carbone est justement là pour ça.

Ce dispositif public permet de valoriser des projets locaux qui réduisent ou stockent des émissions de gaz à effet de serre. C’est un cadre rigoureux, reconnu par l’État, qui s’adresse à celles et ceux qui veulent agir concrètement pour le climat.

Le Label Bas-Carbone, c’est quoi exactement ?

Créé par le ministère de la Transition écologique, le Label Bas-Carbone (ou LBC) certifie des projets qui ont un vrai impact climatique, que ce soit dans l’agriculture, la forêt, le bâtiment ou le transport.
Chaque projet labellisé repose sur des méthodes validées scientifiquement, et fait l’objet d’une vérification indépendante. Pas de promesse floue : on mesure, on prouve, on vérifie.

C’est aussi un moyen pour les entreprises de financer des projets utiles sur le territoire, dans une logique de contribution carbone volontaire. Chez SysFarm, on utilise le Label Bas-Carbone pour accompagner les agriculteurs dans leur transition, en s’appuyant sur des méthodes solides, comme Grandes Cultures et CarbonAgri.

Comment ça fonctionne ?

Un projet labellisé suit plusieurs grandes étapes :

  1. Mesurer les émissions : on commence par un diagnostic carbone de l’exploitation, pour connaître les principales sources d’émissions (engrais, énergie, alimentation animale…).
    👉 Avec notre outil ScopeFarm, cette évaluation est facilitée.

  2. Définir un plan d’action : ensuite, on met en place des pratiques plus vertueuses (réduction des engrais de synthèse, introduction de couverts végétaux, allongement des rotations, etc.).
Les leviers agricoles : intégration de couverts végétaux, restitution des résidus de culture, implantation de légumineuses et incorporation d’engrais organique
  1. Suivre et vérifier les résultats : des données sont collectées pendant plusieurs années, puis un organisme indépendant vient vérifier que les objectifs sont atteints.

  2. Générer des crédits carbone : si tout est conforme, le projet est labellisé. Il peut alors générer des crédits carbone, que des entreprises peuvent acheter pour financer la transition.

Et les méthodes ?

Les méthodes grandes cultures, haies, forêt et élevage bovin 

Le Label Bas-Carbone s’appuie sur différentes méthodes selon les types de projets.
En agriculture, les principales sont :

  • Grandes Cultures : pour valoriser des pratiques agroécologiques sur les cultures annuelles.

  • CarbonAgri : dédiée aux exploitations d’élevage bovin.

  • Haies : pour la plantation ou la restauration de haies bocagères.

Il existe aussi des méthodes pour les forêts, la rénovation des bâtiments, ou les flottes de transport.
Chacune définit comment calculer, suivre et valider les réductions d’émissions. C’est ce qui fait la force et la crédibilité du label.

👉 Voir toutes les méthodes et projets labellisés sur le site officiel :
https://label-bas-carbone.ecologie.gouv.fr/liste-projets-labellises

Quel intérêt pour un agriculteur ?

Au-delà de l’impact environnemental, un projet labellisé peut aussi générer un revenu complémentaire.

Voir la vidéo de Benoît Guilbert

Mais ce n’est pas tout. Ces pratiques améliorent aussi la fertilité des sols, la résilience face au climat, et réduisent les charges. Et surtout, les projets sont souvent financés dès le départ : l’agriculteur est accompagné tout au long du processus.

Et pour les entreprises ?

Contribuer à des projets labellisés, c’est une façon concrète de soutenir la transition sur le terrain, en complément de ses efforts de réduction d’émissions internes.
C’est aussi un acte de transparence et de responsabilité, reconnu par les partenaires, les clients et les collaborateurs.

Les projets du Label Bas-Carbone sont français, vérifiés, traçables, et apportent des co-bénéfices tangibles : emploi local, biodiversité, qualité des sols…

Pour mieux comprendre les mécanismes, découvrez notre article :
🔎 Lire aussi : Comprendre les crédits carbone

L’agriculture, émettrice et solution face au climat

L’agriculture est à la fois source d’émissions (CO₂, méthane, protoxyde d’azote) et puits de carbone lorsqu’elle adopte les bonnes pratiques. Le Label Bas-Carbone permet d’accompagner cette transformation, en valorisant le rôle des agriculteurs dans la lutte contre le changement climatique.

🔎 Lire aussi : La place de l’agriculture parmi les puits à carbone

Label Bas Carbone 2.0

Le Label Bas-Carbone a maintenant 6 ans d’existence. C’est l’occasion de faire le point : quelles sont les méthodes qui fonctionnent le mieux ? Quels sont leurs coûts réels pour les agriculteurs ? Quels enseignements tirer des projets déjà financés ?

Nous avons lancé une série d’analyses sur LinkedIn pour répondre à ces questions. Nous y explorons en détail les coûts des différentes méthodes LBC et les leviers agricoles les plus efficaces.

Découvrez la série complète sur notre page LinkedIn

Les projets SysFarm sont tous labellisés LBC

Chez SysFarm, on accompagne des agriculteurs partout en France dans la mise en œuvre de projets bas carbone. Tous nos projets sont certifiés par le Label Bas-Carbone et permettent de générer des crédits carbone reconnus par l’État.

🎯 Vous êtes agriculteur et souhaitez valoriser vos efforts ?
🎯 Vous êtes une entreprise et cherchez à contribuer à la transition agricole ?

Voir nos projets 

📩 Contactez-nous pour en savoir plus sur nos projets.

Voir aussi : 

Investir dans les crédits carbone agricoles

Tout savoir sur les crédits carbone agricoles

La compensation carbone d'entreprise

Je veux en savoir plus